La phobie sociale, également appelée anxiété sociale ou blemmophobie est une peur intense du regard des autres. C’est une peur peut avoir un impact sensoriel et émotionnel très envahissant et peut aussi compliquer la vie au quotidien. Actuellement, on constate que ce trouble touche 2 à 3% de la population générale et on peut déjà apercevoir son existence durant l’adolescence.
Quels sont les différents types de phobies sociales ?
La phobie sociale se caractérise par différentes appréhensions comme la peur de l’échec, la peur du rejet, la peur d’être ridicule, la peur de perdre le contrôle, la peur d’être perçu comme anormal, etc. bref, un véritable manque de confiance en soi face aux autres. Les personnes qui souffrent de phobie sociale sont donc en continuelle remise en question et s’interrogent sur les attitudes à avoir pour satisfaire les besoins des autres. La phobie sociale peut avoir plusieurs racines. Parmi elles, on peut citer : un manque de compétences relationnelles et émotionnelles, une personnalité introvertie, des exigences inatteignables, un terrain familial anxieux, un vécu traumatisant (maltraitance, harcèlement, etc.).
Par ailleurs, on distingue différents types de phobies sociales, comme l’indique psychologue-courcelles.be :
- La phobie du célibat
- La phobie des contacts physiques
- La phobie des gens
- La phobie du regard des autres
- La phobie de la solitude
- La phobie d’impulsion
- La phobie de l’école
- La phobie de rougir
Comment soigner la phobie sociale ?
Comme on peut le constater, ce type de phobie n’est pas d’une grande aide dans la vie quotidienne. Elle nous enferme et rend notre vie en société difficile à gérer. Heureusement, on peut la vaincre. Ce n’est pas une mince affaire, certes, mais en utilisant les bonnes méthodes, on peut très bien y arriver.
Pour commencer, il faut prendre conscience des pensées et des croyances automatiques qui causent les anxiétés et travailler à les modifier. Les pensées négatives sont les premières choses dont il faut se débarrasser. Il faut apprendre à voir les choses de manière positive, et ce, quelle que soit la difficulté de la situation. Par la suite, il faut étudier les choses à améliorer et surtout faire des efforts pour que cela marche. Par exemple, on peut s’engager à entretenir une conversation, s’habituer à recevoir des reproches et à faire des demandes, apprendre à exprimer le désaccord ou l’insatisfaction et surtout apprendre à se féliciter et à s’apprécier, parce que tout commencer par soi-même. La lecture des divers ouvrages littéraires peut être d’une véritable aide.
Pour obtenir de bons résultats, il faut mettre en place des méthodes efficaces comme le fait de dresser une liste d’objectifs d’amélioration. Grâce à cette liste, on peut évaluer une échelle de difficulté de 1 à 10 et faire les efforts en fonction de cela. Il est conseillé de commencer par les objectifs les plus faciles car cela permet de développer les habilités et à surmonter graduellement le sentiment d’anxiété en progressant avec succès. De plus, c’est toujours utile de se préparer à faire face à une situation en la visualisant à l’avance. Le plus important, c’est de se sentir à l’aise. On peut aussi consulter des thérapeutes spécialisés dans le traitement de la phobie sociale.